Sur les deux côtés de la coque, l'effet abrasif de la vague d'étrave a eu raison de la bande décorative adhésive placée juste au-dessus de la ligne de flottaison. Cette bande, qui n'est pas standard, a été réalisée dans un atelier spécialisé. Elle se pose en appliquant une bonne couche de savon liquide sur l'adhésif, ce qui permet de la positionner aisément. Une fois la nouvelle bande en place j'ai utilisé un triangle à maroufler en PVC pour éliminer le savon et effectuer un collage sans plis et sans bulles d'air.

Le matériau utilisé pour les banquettes est en PVC assorti à la teinte du pont et vendu au mètre. Il se découpe aisément avec des ciseaux. L'envers est autocollant. Une fois collé il ne bouge plus. Il est garanti cinq ans à l'épreuve des intempéries et des UV. Pas d'entretien contrairement au bois. Effet bluffant ! La porte, côté extérieur, avait besoin d'un nouveau vernis, celui-ci ayant été finalement dégradé par les intempéries, le soleil et les UV. Le vernis nécessitant trop d'entretien et n'ayant pas trouvé de peinture satinée spéciale bateau, j'ai opté pour deux couches de peinture acrylique satinée spéciale boiseries extérieures avec une garantie dix ans, recouvertes ensuite de trois couches de vernis marine satiné et transparent Syntilor.

Probablement à cause d'une infiltration d'eau à la jointure de la mèche entrant et sortant de la lame du safran, celui-ci a commencé à se décomposer à certains endroits. Il était donc urgent de le remettre en état avant la prochaine remise à l'eau du bateau. Il a donc été retiré complètement car le jeu au niveau de la crapaudine était aussi trop important. Le gouvernail ayant bien séché pendant les mois d'hiver, le safran était prêt pour le décapage, les parties atteintes ont ensuite été imbibées et fermées avec de la résine époxy puis recouvertes d'enduit époxy "Watertight" de Nautix. Un soin particulier a été accordé à la jointure de la mèche avec le safran. Le gouvernail une fois retiré, il fallait en profiter pour vérifier les bagues d'entrée et de sortie du tube de jaumière. Celles-ci n'étaient pratiquement pas usées mais elles ont néanmoins été remplacées par des bagues neuves. L'usure de l'embout de la mèche dans la crapaudine étant inégal, le passage pour la mèche dans la nouvelle bague de crapaudine a été ajusté petit à petit pour que le nouveau logement ait un jeu minimal tout en ayant une barre parfaitement libre (important pour le pilote automatique). Le safran a ensuite été entièrement recouvert d'une couche de résine époxy puis de quatre couches de primaire époxydique International VC.TAR2.

Les marches en bois de l'échelle ont été décapées et les parties abîmées refaites au mastic polyester renforcé de fibre de verre V11 Yachtcare de Vosschemie. Ensuite même traitement que la porte, deux couches de peinture acrylique satinée spéciale boiseries extérieures avec une garantie dix ans, recouvertes de trois couches de vernis marine satiné et transparent Syntilor.

Diverses améliorations du confort en cabine, rideaux pour fermer l'équipet tribord, éclairage indirect côté tribord du carré, fixation définitive de la station radio ondes courtes SSB et télégraphie et son amplificateur de 500W. Addition d'un coupleur de batteries, ainsi que d'un troisième panneau solaire souple de 120 W avec son régulateur.

La fonte constituant la quille est un matériau extrêmement poreux et la jointure quille/coque laisse apparaître de la rouille. Nettoyage et traitement des traces de rouille avec de l'Owatrol CIP qui est recouvrable par des peintures ou des enduits époxy bi-composants. Puis enduit époxy "Watertight" de Nautix et quatre couches de primaire époxydique International VC.TAR2 pour éviter qu'une nouvelle infiltration n'agisse par l'intérieur et ne mette à mal les couches de protection époxy de la quille. Traitement identique aussi pour quelques petites reprises de rouille sur la quille, sans doute déjà causées par l'infiltration.

Boite à réas babord : le réa de la drisse de grand-voile s'est bloqué et à finalement été complètement usé par le cordage. Un autre est fissuré. Les réas de cette ancienne boite de marque Wichard, ne peuvent pas être remplacés et pour garder les mêmes trous de fixation, mon choix s'est porté sur son remplacement par une boite à réas de la même marque. Les réas sont maintenant montés sur roulements.

Les taquets coinceurs à came Spinlock du type utilisé ici ne sont décidément pas fiables. Très pratiques cependant, il y en a quatre sur le pont et seulement un seul fonctionne encore. Le modèle qui le remplace maintenant est le PXR qui semble avoir été amélioré. Comme là aussi je voulais garder les mêmes trous de fixation, le seul choix était le modèle actuel. Voyons s'il sera de meilleure qualité...

Ici encore, malgré une enveloppe de protection lorsque le bateau est au port, les intempéries mais aussi le soleil des saisons précédentes et de ces quatre mois de navigation ont fait leur œuvre et le vernis de la barre franche commençait à se détériorer. Un léger ponçage et l'application de huit couches de vernis "Le Tonkinois" devraient préserver cette belle pièce de bois pendant quelques prochaines saisons.

Le panneau de renfort en contreplaqué marine supportant la chaise moteur sur le tableau arrière avait aussi besoin d'une nouvelle couche de vernis. Ici à nouveau, la peinture a été préférée. Le panneau était en bon état. Après ponçage, pose de deux couches de laque monocomposante gris Onyx Soromap SL1 sur le vernis encore existant.